Saint Goal, vint s'installer vers 631, dans une île de la rivière d'Étel qui deviendra l'île de Goal puis la paroisse de Locoal. La présence de nombreux mégalithes, dolmens et menhirs attestent une occupation celte ou gallo-romaine de 'Mendon'.
Les paroisses de Locoal et de Mendon furent érigées...
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Saint Goal, vint s'installer vers 631, dans une île de la rivière d'Étel qui deviendra l'île de Goal puis la paroisse de Locoal. La présence de nombreux mégalithes, dolmens et menhirs attestent une occupation celte ou gallo-romaine de 'Mendon'.
Les paroisses de Locoal et de Mendon furent érigées en commune en 1790, Mendon en chef-lieu de canton et rattachées au district d'Auray après la promulgation des lois des 14 décembre 1789 et 8 janvier 1790 qui placent un corps municipal et un maire à la tête de l'administration de chaque commune.
L'administration municipale est supprimée par la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795), l'assemblée communale élit alors un agent municipal et un adjoint qui forment avec les agents municipaux et les adjoints des communes du canton, la municipalité de canton de Mendon qui regroupe les communes de Belz, Locoal et Mendon. Elle est dissoute par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui supprima les districts et créa les arrondissements, les communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Lorient. Conformément à l'arrêté du 19 floréal an VIII (9 mai 1800), le préfet doit immédiatement procéder à la nomination des maires et adjoints des communes de moins de 5 000 habitants. En application de la loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) portant réduction du nombre de justices de paix dans chaque département, l'arrêté du 3 brumaire an X (25 octobre 1801) fixe officiellement la répartition et la dénomination des communes par canton : les communes sont alors rattachées au canton de Belz .
En 1809, l'arpentage parcellaire a révélé que des enclaves dépendantes de la commune de Locoal devaient être rattachées à celle de Mendon conformément aux dispositions des lois des 1er décembre 1790 et 2 messidor an VII, rappelées par circulaire du ministre de l'intérieur le 13 mars 1806. En contrepartie, la commune de Mendon devait céder une partie de son territoire à celle de Locoal pour l'indemniser, mais sa population resterait cependant réduite de moitié pour atteindre deux cent habitants. A la demande des agents attachés à la réalisation du cadastre et employés à supprimer les enclaves, la préfecture invite alors les conseils municipaux des deux communes à se prononcer sur la possibilité où l'impossibilité de réunir en une seule les deux communes, comme elles le sont pour le culte. Les élus répondront par la négative.
Par décret impérial du 8 mars 1811, la commune de Locoal est réunie à celle de Mendon pour ne former qu'une seule mairie sous le nom de Locoal-Mendon.
Au recensement de 1999, la commune compte 2 221 habitants, les Locoalo-Mendonais.